Découverte tardivement, lorsque j’ai consommé régulièrement mon péché mignon : des petits biscuits italiens au lait, confirmé par la suite après avoir mangé de la mozzarella. Par le passé, aucune intolérance de la sorte n’a jamais été constatée avec mes produits laitiers de prédilection : mozzarella, parmesan, Comté.
Symptômes : fatigue, accélération de la respiration (tachycardie), oppression épi-gastrique sans aucune douleur à la palpation avec des difficultés à prendre mon souffle. J’ai procédé d’abord par élimination en consommant deux biscuits différents de la même marque, un avec du lait et l’autre sans lait au blé complet. Celui au blé complet ne me procurait aucune réaction adverse, celui avec de la protéine de lait (caséine) me provoquait immanquablement la même crise.
Dans mon historique lointain j’ai déjà eu ce type de malaise sans avoir identifié la cause.
J’ai cherché les remèdes homéopathiques qui pouvaient me correspondre le mieux et qui avaient dans leur profil une intolérance au lait. Par ailleurs, l’abus peut-être de pain, donnait un goût acide à toute la nourriture (surtout le pain). Le remède correspondant est Calcarea carbonica.
Une heure environ après une seule prise en 5 CH a provoqué une diarrhée, puis le malaise a cessé. Je mets donc le malaise sur le compte d’une incapacité à éliminer par la selle la substance incriminée, me provoquant une stagnation épigastrique. Le remède aurait libéré cette stagnation par le biais d’une selle.
Il y a d’autres remèdes, dans la constellation de Calcarea carbonica, que je décris se trouver dans la « sphère hépato-biliaire » et qui ont une action de libération de ce qui stagne au niveau digestif.
Les patients hépato-biliaires ont une constitution fragile de ce système, avec un historique de troubles rénaux (lithiase), sans doute une stéatose hépatique empêchant les hépatocytes de fonctionner normalement, peut-être des rhumatismes, une alternance entre constipation et diarrhée (ou plutôt selles dures et selles molles).